Pour tout savoir sur la BD "En petite robe jaune"

Vous l’attendiez depuis des mois. La bande-dessinée “En petite robe jaune” écrite par Emmanuelle Lepoivre et Fanny Vella est maintenant disponible ! On vous raconte ici la génèse et l’âme de ce récit atypique.

Bonne lecture !

Emmanuelle Lepoivre n’a pas encore 10 ans lorsque son papa lui explique qu’il est toxicomane et que sa maman est alcoolique…
Quelques mois plus tard, au collège, lorsqu’elle raconte sa vie familiale, « Emma » entend toujours les mêmes mots, prononcés par des camarades ébahis : « Oh là là, on rigole mais en vrai, c’est affreux ! … Tu devrais écrire un livre ! »

20 ans plus tard, Emmanuelle écoute tous ces encouragements et se lance dans l’écriture de la Bande Dessinée de sa vie.
La BD “En petite robe jaune” écrite par Emmanuelle Lepoivre, illustrée par Fanny Vella, et parue aux éditions Big Pepper® (juin 2019), revient sur la vie familiale d’une petite fille, entourée de proches accro à la drogue, à l’alcool ou aux jeux d’argent… mais qui est aussi entourée de beaucoup d’amour.

DÉCRIRE LE MONDE DE LA DÉPENDANCE,
SANS NOIRCIR LE TABLEAU : EN PETITE ROBE JAUNE

Les médias et notre société nous laissent souvent penser que les personnes de classe moyenne qui prennent de la drogue au quotidien sont des
marginaux, qui vivent dans des logements insalubres, au détriment de leur santé et de leurs proches…
Pour Emmanuelle Lepoivre, il n’en était rien.
Sans pour autant banaliser la dépendance, elle présente une BD qui raconte son histoire avec talent, transparence et surtout avec humour.

« J’aime à croire que derrière ces étiquettes, il y a aussi des personnalités uniques, torturées certes, mais souvent tellement drôles et subtiles. »

souligne-t-elle.

Ce sont les propres parents d’Emmanuelle qui ont eu à affronter tour à tour la dépression, les tentatives de suicide et autres tourments, mais qui l’ont fait avec courage et avec beaucoup d’humour. Elle précise :

« Là où d’autres n’auraient vu que le drame, la honte et l’enfermement, nous avons -avec l’illustratrice réussi à prendre du recul et à apporter un peu de légèreté à mon histoire familiale. »

UNE BD LÉGÈRE POUR ABORDER DES SUJETS PROFONDS : EN PETITE ROBE JAUNE

C’est donc le parcours d’Emmanuelle Lepoivre qui est raconté dans l’ouvrage « En petite robe jaune », sous forme d’anecdotes.
Pour accentuer cette vision dédramatisante du monde, l’autrice a fait confiance aux talents de l’illustratrice Fanny Vella. La dessinatrice a opté pour un style très simple, naïf, qui contrebalance parfaitement avec la lourdeur des écrits.
Personnages clés de l’histoire, les parents d’Emmanuelle Lepoivre la soutiennent dans cette aventure artistico-psychologique depuis le jour où elle leur a exposé son projet. Ils l’ont même aidée en lui racontant des souvenirs ou des anecdotes phares dont elle ne pouvait pas se rappeler, comme celle du jour de sa naissance…
L’autrice a également repris tous ses journaux intimes de petite fille et d’adolescente, dont on retrouve les extraits dans la BD.
Emmanuelle Lepoivre clame :

« En petite robe jaune, c’est ma vérité, mon histoire, ma famille, et j’ai envie de la partager. Comme un hommage, un merci et une fierté, car mes parents ont fait et font toujours de leur mieux. »

À PROPOS D’EMMANUELLE LEPOIVRE, AUTRICE

“Je m’appelle Emma, mais en fait Emmanuelle, parce que la dame de la Mairie d’Annecy trouvait que « Emma », ce n’était pas un vrai prénom. »

Emmanuelle Lepoivre donc, grandit partagée entre ses parents et ses grands-parents maternels, jusqu’à ce qu’elle choisisse d’aller habiter dans la vallée de la Maurienne, par amour. A bientôt 32 ans, elle est maman de deux filles de 8 et 5 ans, titulaire d’une licence de LEA et diplômée d’État de conseillère en image personnelle.

À PROPOS DE L’ILLUSTRATRICE FANNY VELLA

Fanny Vella est illustratrice, métier qu’elle rêvait de faire depuis son plus jeune âge. Après un diplôme dans la communication visuelle, elle prend un virage à 360° et travaille pendant 4 ans dans le milieu social, auprès d’un public porteur de handicap, sans jamais oublier le dessin.
Lorsqu’elle devient maman, Fanny reprend ses crayons et partage ses dessins de la vie parentale sur les réseaux sociaux. Faire passer des messages qui ont du sens, tout en exploitant son talent la rend heureuse et fière. Elle alterne entre sujets sérieux et anecdotes personnelles
amusantes, au milieu de commandes professionnelles.
Séduite par le projet d’Emmanuelle Lepoivre, elle met en images sa vie atypique et saisit à la fois le drame et la touche cocasse de chaque situation.

LES ÉDITIONS BIG PEPPER® :
UN COUPLE CRÉATIF ET AMBITIEUX

Créée en juillet 2018 par Alexandre Gros et Emmanuelle Lepoivre, Big Pepper est une marque déposée à l’INPI. Son exploitation a été confié à la société “Better Call Alex”, gérée par Alexandre, qui exploite déjà par ailleurs la marque “AL” spécialisée dans l’univers de la communication.
Alexandre et Emmanuelle, en couple depuis plusieurs années, expliquent l’origine du nom qu’ils ont choisi pour cette marque :

« Nous voulions une marque qui nous ressemble. Et comme nos noms de famille sont Gros et Lepoivre, le nom de Big Pepper (Gros Poivre en anglais) s’est imposé de lui-même ! »

Big Pepper se donne pour objectif de publier des livres, et notamment ceux d’Alexandre et d’Emmanuelle. Véritablement créative, la maison d’édition se développe également autour de l’Art grâce à des partenaires (artistes, illustrateurs, auteurs…). Elle propose ainsi des livres ainsi que des carnets d’activités et autres produits issus des métiers artistiques et de l’imprimerie.

La BD « En petite robe jaune » a vu le jour grâce à une prévente sur la plateforme Ulule.com et a mobilisé 335 contributeurs.

UNE BD POUR QUI ?

Cette BD s’adresse à toutes les personnes qui aiment rire de tout. Mais aussi à toutes les personnes qui ne savent pas rire de tout, et à qui ça pourrait faire du bien de dédramatiser un peu.
À toutes les personnes à qui on a appris qu’il ne fallait pas se plaindre de sa condition, « parce qu’il y a des gens plus malheureux que nous ».
À toutes les personnes qui n’osent pas raconter comme elles se sentent tristes, parfois.
Mais aussi à toutes celles qui aimeraient rire, mais qui ne se le permettent pas.